En 1987, François Saint-Pierre, alors photographe à Lectoure, Jean-Luc Fruchard, Patrick Pézin et des membres du CLIP (club lectourois d’initiation à la photographie) fondent l’association Arrêt sur images. L’association organise chaque année une exposition qui devient en 1990 un festival dans plusieurs lieux patrimoniaux de la ville : L’été photographique de Lectoure. En 1991, la mise à disposition d’un bâtiment par la Mairie permet la création du centre d’art, d’emblée reconnu par le ministère de la Culture comme l’un des sept centres d’art consacrés en France à la photographie.

Axé sur la photographie mais ouvert à toutes les formes artistiques contemporaines, le centre d’art soutient la création artistique, la production, la diffusion d’œuvres inédites et favorise l’accès à la culture pour un large public. Sont organisés toute l’année : des expositions dans et hors-les-murs, des résidences, des actions d’éducation artistique et culturelle ainsi que L’été photographique de Lectoure. Le Centre d’art et de photographique de Lectoure est labellisé CACIN – centre d’art contemporain d’intérêt national.

L’été photographique de Lectoure est une histoire réécrite chaque année depuis 1990 par une exploration de sites patrimoniaux publics et privés évoquant le riche passé de la ville et par une déambulation à la rencontre d’œuvres contemporaines. Programmation riche et conviviale, aux partenariats nombreux, éclectiques, toujours surprenants et innovants, L’été photographique de Lectoure est plus que jamais aux côtés d’une photographie plurielle, innovante, politique et poétique.

Construire en 1868, la Maison de Saint-Louis, qui abrite le Centre d’art et de photographie, était à l’origine l’aumônerie du Couvent de la Providence, toujours en activité à côté du centre d’art. Les religieuses vendent le bâtiment à la ville de Saint-Louis en Alsace à la suite du jumelage des deux villes en 1981. Le lien entre Lectoure et Saint-Louis remonte à la Seconde Guerre mondiale, lorsque 3 000 ludoviciens et ludoviciennes ont été accueillis durant une année à Lectoure, à la suite de l’invasion allemande de 1939.